Parcours intéressant que celui de Jean-Marc Thomasset ! Sa vocation de peintre a une origine presque thérapeutique, puisqu’il n’a commencé à peindre, il y a vingt ans de cela, qu’à la suite d’un burn-out et afin de sortir de la dépression où il était englué. Il a d’abord pratiqué la gouache avant d’évoluer rapidement vers la peinture à l’huile et vers l’acrylique, qu’il utilise désormais.
Chaque toile de lui est le jalon d’une quête spirituelle à la recherche de l’Amour divin, pour en porter témoignage et l’exalter. Un peu à la manière d’un peintre d’icônes qui se met en position spirituelle d’attaquer sa plaque de bois, Jean-Marc Thomasset ouvre son âme, avec parfois l’aide de musique du cœur qui élèvent celle-ci : Bach, Vivaldi ou Mozart, et il se laisse envahir par une beauté venue d’ailleurs.
Chacune de ses toiles, pour la grande majorité non figuratives, est l’expression quasi mystique du bonheur de vivre l’instant en lien avec la source spirituelle de l’univers. Colorées et pleines de vigueur, comme son Arbre de vie parcouru d’une sève aux allures de courant lumineux, elles paraissent ailleurs capter une sorte d’énergie cosmique sous forme d’une explosion, d’un Big Bang de couleurs, ponctué de mouvement circulaires souvent soulignés d’un trait blanc ou bleu. Toutes choses étant différentes et toutes proportions gardées, on pense en regardant certaines d’entre elles à ce qui se dégage de la Nuit étoilée de Van Gogh. Le vernis synthétique apposé sur les dernières toiles ajoute un effet de matière et fait encore ressortir les couleurs, si besoin était.
Jean-Marc Thomasset travaille actuellement sur de grands formats, dont la photo de sa Trilogie, d’1,50 m x 3 m, non encore exposée et où le tableau semble jaillir du cadre, donnera une idée. Ses admirateurs attendent impatiemment le résultat.